La faune et la flore de la zone AOP Comté en dix tableaux

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Quelles espèces poussent et vivent dans vos prairies ? Le Comté avec les autres fromages d’appellation franc-comtois, la LPO et le Conservatoire Botanique de Franche-Comté vont vous faire un dessin.

Qui vit sous et sur le sol de nos prairies ? Des insectes, des amphibiens, des oiseaux, des végétaux bien sûr. Mais chaque territoire au coeur de la zone AOP a sa petite vie intérieure ! Pour répondre et attiser la curiosité des producteurs, l’Union Régionale des Fromages d’Appellation Comtois s’est lancée dans l’élaboration de « tableaux de paysages », présentant  le paysage aquarellé d’un territoire et une dizaine de ses espèces emblématiques. Premier de cette passionnante série : le territoire Loue-Lison, qui compte une dizaine de fruitières ! Les autres suivront courant 2020, en commençant par les Premiers plateaux du Doubs.

Curieux de nature…

« Nous avons travaillé avec Pascal Bérion, maître de conférences à l’Université de Franche-Comté, qui a divisé la zone AOP en dix secteurs, suivant des critères géologiques. La LPO et le Conservatoire botanique de Franche-Comté nous ont aidés à lister les espèces caractéristiques de chaque territoire et l’illustrateur Jean Chevallier a réalisé les aquarelles », explique Claire Hacquin, chargée d’Environnement à l’URFAC. Ces dix posters, distribués aux producteurs du territoire ciblé, s’inscrivent dans un projet global de valorisation de la biodiversité des prairies de la zone AOP.

« Raisonner autrement qu’avec la productivité »

Le document a reçu un accueil très positif à Nans-sous-Sainte-Anne, lors d’une réunion d’échanges qui a rassemblé, début décembre, une soixantaine de personnes : producteurs de lait, affineurs, représentants d’associations à but environnemental, élus locaux, etc. Il y fut question de porter un regard nouveau sur l’entretien – la nature a horreur du « propre » ! – mais aussi d’artificialisation des terres : 1 100 ha ont fait l’objet de modifications de PLU en 2019 sur la zone AOP. Autant de surfaces qui, à terme, ne seront plus porteuses de biodiversité et plus capables d’absorber l’eau. Enfin, les évolutions du cahier des charges ont été présentées, notamment la volonté d’optimiser les effluents d’élevage en limitant les fuites dans le milieu.

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