Toutes les réponses à vos questions sur le Comté

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économie

La production de lait a-t-elle doublé pour accompagner le développement du Comté ?

Non

➡️ Entre 1984 et 2015, des quotas laitiers ont limité la production.
➡️ Depuis 2015, l’AOP Comté impose un plafond de production par ferme (en litres/ha) pour éviter toute intensification.

Comment a-t-on pu produire plus de Comté sans plus de lait ?

Deux facteurs :
  1. Remplacement de l’emmental produit sur le massif jurassien par le Comté.
  2. Reconversion de nouvelles fermes vers la production de Comté, avec des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
    Exemple 1 : Création d’une nouvelle fruitière dans l’Ain en 2021
    Exemple 2 : Accueil de 78 fermes de lait standard depuis 2015
    Résultat : En 10 ans, + 45 000 ha de surface agricole utile bénéficient de l’encadrement strict du cahier des charges.

Exportation

Le Comté s’exporte-t-il beaucoup ?

Non

➡️ 90 % vendu en France
➡️ 10 % à l’international dont 5 % dans l’Union Européenne, 5 % dans les autres pays

Le Comté se vend-il en Chine ?

Très peu

➡️ Il s’en déguste plus à la Maison du Comté qu’il ne s’en vend en Chine.

L’exportation reste un symbole du rayonnement de la gastronomie française et une fierté.

Taille des fermes et mode de production

Les fermes AOP sont-elles de petite taille ?

Oui

➡️ Moyenne des fermes : 360 000 l de lait/an contre 515 000 l de lait /an en France.
➡️ Nouvelles exigences du cahier des charges :
– Limiter la taille des fermes
– Limiter le nombre de vaches laitières par producteur.

Les exigences du cahier des charges visent à maintenir une agriculture familiale et des fermes transmissibles

Source : FranceAgriMer et CIGC

La production de Comté est-elle artisanale ?

Oui

➡️ 34 Comté sont produits en moyenne par jours dans les 139 fruitières qui rassemblent une quinzaine d’exploitations.
➡️ Exigences du cahier des charges : préserver les savoir-faire traditionnels des producteurs, des fromagers, des affineurs :
Exemple 1 : surveillance individuelle de chaque vache pendant la traite par le
producteur
Exemple 2 : lancement des différentes phases de la fabrication manuellement
par le fromager
Exemple 3 : Suivi des fromages par le maitre affineur.

Implication et responsabilisation tous les acteurs de la filière : producteurs, fromagers, affineurs pour produire le meilleur fromage possible.

Environnement et ressources naturelles

Y a-t-il une production intensive de lait dans le Comté ?

Non

➡️ En AOP Comté : en moyenne 3 000 l de lait/ha, plafonné à 4 600 l de lait/ha
➡️ Moyenne dans les bassins laitiers spécialisés : entre 8 000 et 12 000 l de lait/ha
➡️ En montagne : entre 2 500 et 4 000 l de lait/ha

Une des productions de lait les plus extensives de France
Source : France Agri Mer et Institut de l’Élevage

La fertilisation a-t-elle augmenté ?

Non

➡️ -30 % d’engrais minéraux entre 2010 et 2020
➡️ Limite du nouveau cahier des charges en baisse de 20% à 100 unités d’azote/ha/an

Le nouveau cahier des charges du Comté est plus strict que la directive sur les zones sensibles « nitrate » (170 unités d’azote /ha/ an)
Source : Agreste et étude Nutri Kart (2022)

Le nouveau cahier des charges de l’AOP prend-il mieux en compte la préservation des ressources naturelles ?

Oui

Quelques nouvelles mesures emblématiques :
– Limiter la taille des fermes
– Encadrer la fertilisation des prairies
– Augmenter la surface minimum par vache de 30% à 1,3 ha (2 terrains de football)
– Limiter le nombre de vaches laitières par producteur

Le Comté est engagé dans une démarche de progrès continue pour limiter son empreinte environnementale.

Le Comté contribue-t-il au développement durable?

Oui

Intègre les 3 piliers : économique, environnemental, social avec :

  • Limitation de la taille des fermes
  • Limitation du nombre de vaches laitières par producteurs
  • Encadrement de la fertilisation
  • Participation à la vie collective de la filière

Le Comté est régulièrement classé parmi les labels les plus exigeants avec l’agriculture biologique.
Sources: publication « Sustainability of European Food Quality Schemes. » V Bellassen et F. Arfini (2020 – édition Springer). Etude « durabilité des labels alimentaires » le Basic pour Greenpeace et WWF (2021), « Agriculture, aquaculture, pêche : impacts des modes de production labellisés sur la biodiversité » -INRAE (2025)

Les engagements du cahier des charges sont-ils contrôlés ?

Oui

➡️ le nouveau cahier des charges comporte 170 points de contrôles
➡️ Les contrôles sont réalisés par BV Cert, organisme certificateur indépendant
➡️ Sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion
➡️ Budget contrôle : 560 000 €/an

Source : CIGC

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